autoportrait

L’INTENTION. Ce site vous propose un autre regard sur des façades de bâtiments parisiens – selon le point de vue d’un promeneur – par le biais d’un court récit (moins de 1000 mots) parfois un peu technique mais surtout lyrique et illustré avec modération.

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« Le seul article utile serait d’expliquer pourquoi tel bâtiment est comme ça. »

Pierre Dufau – “Un architecte qui voulait être architecte”, p. 188,  Éditions Londreys, 1989.

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LA CONFESSION. En tant qu’architecte, il ne m’appartiendra pas ici de juger le travail de mes confrères, passés et contemporains. Je connais la difficulté de réunir en un bâtiment toutes les intentions des différents acteurs du projet, une réalisation c’est aussi l’acceptation de compromis. Doté d’un talent plus que modeste de bâtisseur, le temps fut venu de me tourner vers le contemplatif.

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LE CONTEXTE. Chaque façade raconte une histoire, qu’elle soit empreinte à un contexte historique ou en réponse à un progrès technique voire un environnement social. Au fil des articles complétés par des mosaïques de photographies, j’essaie de vous emmener un peu plus loin que ces supports factuels et, à l’occasion, de souscrire à une volonté d’adoucir notre vision de l’environnement urbain.

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« Qu’est-ce que l’architecture ? C’est l’expression cristalline des pensées les plus nobles de l’homme, de ses aspirations intimes, de son humanité, de sa foi, de sa religion… Aujourd’hui, il n’y a pas encore d’architecture, nous ne sommes que des précurseurs de celui qui méritera plus tard le nouveau nom d’architecte, car il signifie: maître de l’art qui transforme les déserts en jardins et qui amoncelle des merveilles jusqu’au ciel. »

Walter Gropius – Michel Ragon, “Histoire mondiale de l’architecture et de l’urbanisme modernes, tome 3: prospective et futurologie”, p. 17,  Éditions Casterman, 1986.

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L’ARGUMENT. Il ne sera pas question d’établir un guide – d’autres l’ont fait avec talent – mais une chronique afin de vous suggérer un panorama de visions originales de façades choisies, inspirées par ce qu’elles nous renvoient, en y mêlant de l’imaginaire emprunté à l’onirisme et aux états d’âme: parce que la perception des choses est d’abord une affaire de sensibilité. Si nul n’est tenu à l’impossible, nous dit-on, alors nul ne sera tenu à la raison.

Edouard LEFORT

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